Étude : comment les Français consomment-ils l’immobilier ?
La façon d’appréhender un projet d’achat immobilier évolue, à en croire l’étude menée par SeLoger auprès des Français* afin de connaître mieux leur façon de « consommer l’immobilier ». On s’aperçoit alors que les photos ont pris une importance capitale et que les attentes en la matière sont très précises. En revanche, les visites virtuelles ne semblent pas se substituer aux visites physiques qui demeurent incontournables.
Regarder les annonces : un passe-temps, mais pas que
Si les portails immobiliers d’annonces de biens en vente permettent à de nombreux porteurs de projets de mettre un pied dans le concret, une étude menée par SeLoger met à jour le volume important de curieux qui consomment les annonces immobilières juste pour le plaisir !
70 % des personnes interrogées par SeLoger reconnaissent avoir déjà consulté un portail immobilier sans projet particulier, et cette proportion monte même à 80 % chez les 18-34 ans. Mais loin d’être le fruit d’une simple curiosité, cette démarche permet à 44 % des personnes interrogées de faire le plein de renseignements, et à 34 % de les aider à prendre une décision dans leur futur projet.
À croire que dans un contexte qui maintient un grand nombre de personnes à distance des projets d’achat, à cause des durcissements des conditions d’octroi de prêt, des taux et des prix élevés, l’immobilier demeure malgré tout un rêve parfois inassouvi, mais ancré.
Les photos et éléments visuels, des critères décisifs
Quelle que soit la démarche qui amène à consulter des annonces immobilières, il semblerait que les photos demeurent un critère influent et incontournable, et dont le charme peut opérer très rapidement. 62 % des Français déclarent avoir déjà eu un coup de cœur immobilier, et 45 % l’ont même ressenti à la découverte de l’annonce, grâce aux photos. Les photos constituent un élément décisif pour 98 % des Français, et 59 % les trouvent même indispensables. Et n’oublions pas non plus les vidéos et les visites virtuelles qui tirent leur épingle du jeu, avec 71 % des Français qui les considèrent comme des critères importants.
Aujourd’hui, avec le peu de temps dont on dispose, impossible de se projeter et de prendre la peine de visiter si l’on n’a pas déjà un aperçu du logement. En effet, 77 % des Français renoncent à visiter un bien sans photos, 64 % sont freinés par des photos de mauvaise qualité et 6 Français sur 10 déclarent pouvoir se passer d’une visite en l’absence de photos de l’intégralité des pièces. 48 % estiment qu’il est indispensable de voir toutes les pièces d’un logement dans l’annonce, et certaines s’avèrent même particulièrement attendues :
- Le salon et la salle à manger (41 %).
- La cuisine (39 %).
- Les chambres (36 %).
- La salle de bain (34 %).
- L’extérieur et le jardin (34 %).
- L’environnement direct dans lequel le bien se situe, comme la rue (23 %).
Outre l’importance des photos, la décoration est un élément qui peut convaincre ou dissuader des acquéreurs, car 32 % pourraient exclure des photos qui ne sont pas à leur goût. Parmi les éléments qui éloignent le plus : les animaux empaillés (42 %), le carrelage des années 80 (39 %) ou encore les nombreux stickers muraux (37 %).
Les visites physiques ont encore de beaux jours devant elles
Si les acquéreurs Français prennent contact avec le marché immobilier d’abord à travers les photos, il n’en reste pas moins que les visites physiques sont toujours privilégiées, de même que les images générées par l’intelligence artificielle ne font pas l’unanimité. 37 % y sont favorables et 38 % y sont défavorables. Mais il semblerait que l’IA gagne davantage l’adhésion des plus jeunes, puisque les moins de 35 ans sont favorables à 52 % au retravail artificiel de photos.
Mais si l’utilisation de l’IA fait débat pour mettre en valeur le potentiel d’un logement, la réalité virtuelle n’est pas près de remplacer les visites physiques. En effet, bien que la moitié des Français, dont 58 % pour les moins de 35 ans, se déclarent intéressés par les visites à l’aide d’un casque de réalité virtuelle, 63 % considèrent qu’il s’agit d’une façon de gagner du temps en termes de déplacement et d’organisation et 54 % que cette option permet d’éviter une potentielle déception lors d’une visite physique. Pour le reste, les Français ne sont pas prêts à acheter un bien uniquement sur la base d’une visite virtuelle !
Méthodologie
*Étude quantitative YouGov réalisée sur 1 002 personnes du 20 au 21 Février 2024 représentatives de la population nationale française de 18 ans et plus.
Booster ses ventes grâce à l’investissement locatif
L’investissement locatif est un projet qui suscite l’intérêt de nombreux Français, bien que seule une partie d’entre eux franchisse le pas. Les porteurs de projet ont, plus que jamais, besoin d’être accompagnés par des professionnels aguerris, qui vont les conseiller et les soutenir dans cette mise en œuvre. Un sujet passionnant qui a été abordé lors d’une web conférence avec Alain Letailleur, responsable animation commerciale (SeLoger, Meilleurs Agents) et Antoine Elias, Head of supply chez Beanstock.
En quoi l’investissement locatif permet de booster ses ventes ?
Nous sommes actuellement dans une transition de marché immobilier, et ce depuis le début de ce premier trimestre 2024. On peut en effet considérer que plusieurs signaux sont au vert, à l’image de l’assouplissement des conditions d’octroi de prêt, de la baisse relative des taux d’emprunt, de la baisse du niveau d’apport nécessaire, et de l’assouplissement du DPE qui s’annonce pour les petites surfaces.
Depuis les 8 dernières années, le nombre de transactions liées à l’investissement locatif n’a cessé d’augmenter, et aujourd’hui, le volume de ces transactions est de 25 % en moyenne. Il est donc important, en tant que professionnel, de tendre vers cet objectif qui rapporte et qui intéresse de plus en plus de personnes.
Mais concrètement, qu’est-ce que l’investissement locatif ? Ce projet consiste à acheter un bien immobilier dans le but de le louer. Mais il existe différentes façons de mener ce projet, puisqu’on peut investir seul, en couple ou à plusieurs, dans le neuf, dans l’ancien, pour de la courte durée ou de la longue durée, pour répondre à différentes stratégies et objectifs, etc. Il n’y a donc pas un seul « bon investissement » car tous les projets sont différents. L’important, c’est de comprendre ces écosystèmes. Ce que l’on sait cependant, c’est que ce projet peut paraître complexe au premier abord, à croire les chiffres d’une enquête qui démontre que 70 % des adultes français veulent investir dans le locatif, mais que seuls 10 % se lancent concrètement. Cela s’explique par le fait que l’investissement locatif est chronophage, qu’il nécessite des connaissances et de l’expertise, et que l’accès au financement est parfois complexe.
Investissement locatif : quelles sont les opportunités ?
La législation, une opportunité pour les professionnels
La législation apparaît comme nébuleuse et complexe pour beaucoup de personnes, mais il est possible de répondre aux appréhensions des prospects en tant que professionnel. Ces dernières années, la législation a beaucoup évolué et les différentes réformes ont eu un impact sur l’investissement locatif. On peut citer notamment :
- La loi Alur en 2014 qui a complexifié la partie administrative des transactions immobilières.
- La loi Elan en 2018 qui a amené le plafonnement des loyers. Le nombre de villes concernées par ce plafonnement est de plus en plus élevé et a également complexifié la gestion locative.
- La loi Climat Résilience en 2021 qui a modifié la façon de calculer les classes de DPE.
- La hausse des taux qui ont été multipliés par 3 et la loi Pouvoir d’Achat en 2022 qui est venue actualiser la loi Elan en durcissant les conditions de location.
En revanche, ces complexifications sont également des opportunités pour les professionnels, car les porteurs de projet ont plus que jamais besoin d’être accompagnés. Si, en tant que professionnels, vous maîtrisez ces aspects juridiques et réglementaires, vous devenez indispensable pour vos clients qui ont besoin de vous pour mener à bien leur projet d’investissement locatif.
Zoom sur la rentabilité
Les clients ont besoin d’identifier ce qu’est un « bon investissement ». Et pour cela, ils ont besoin d’un indicateur, parfois mal utilisé, qui est le rendement. Il y a en réalité trois niveaux de rentabilité :
- La rentabilité brute qui se calcule de la façon suivante : loyer x 12 / le prix du bien. Il s’agit du niveau de rentabilité le moins précis.
- La rentabilité nette qui s’obtient de la façon suivante : loyer x 12 / budget total = (le loyer charges comprises – les charges de copropriété – taxe foncière) x 12 / (le prix du bien + les frais de notaire + les travaux + les frais d’agence). Il s’agit de la rentabilité que l’on peut annoncer aux clients, car le calcul est assez exhaustif et ne tient pas compte des paramètres subjectifs.
- La rentabilité « nette nette » qui se calcule avec : le loyer net x 12 – les vacances locatives – les travaux imprévus – l’assurance emprunteur – la garantie des loyers impayés – les intérêts bancaires – l’assurance propriétaire non occupant – les frais de gestion – les impôts + la plus-value + l’augmentation des loyers / le budget total. Un investisseur aguerri va faire ce calcul afin de prendre sa décision d’achat.
Mais qu’est-ce que le rendement locatif ? Il signifie que le locataire va rembourser le montant investi dans le projet de l’investisseur, à hauteur de 4 % en moyenne chaque année, sur 25 ans. En d’autres termes, lorsque l’on emprunte à la banque sur 20 ans, et que l’on obtient par ailleurs un rendement de 4 %, on va se faire rembourser moins vite par le locataire que ce que l’on rembourse à la banque. Il y a donc un décalage de trésorerie qui s’appelle l’effort d’épargne qui est parfois difficile à faire comprendre aux porteurs de projet, mais qui va être valorisé par un autre indicateur plus méconnu. Il s’agit du RCI (rentabilité des capitaux investis).
Les indicateurs qui permettent de prendre une décision
Certains indicateurs permettent de prendre une décision éclairée lorsque l’on envisage un investissement locatif :
- Le rendement, à savoir la part que le locataire va rembourser chaque année sur le montant investi.
- L’effort d’épargne qui ne présage pas de la qualité de l’investissement, mais qui est important pour se projeter en termes de pouvoir d’achat, quant à la faisabilité de l’investissement.
- Le RCI qui va valoriser l’effort d’épargne. Si, par exemple, on a chaque mois un effort d’épargne de 250 €, le taux de croissance de cette épargne va être représenté par le RCI. On va le comparer à la performance des autres supports de placement d’épargne de l’acquéreur. Si le livret A est à 3 % et la performance du CAC 40 est de 7 % sur les 40 dernières années, on va comparer le fait de placer son épargne sur un support immobilier via le RCI à d’autres supports d’investissement. On va ainsi optimiser l’épargne de l’acquéreur pour faire en sorte que l’investissement immobilier soit présenté comme avantageux.
Exploiter les opportunités avec Beanstock
Beanstock est une équipe créée par un couple qui, à la suite d’un investissement locatif, s’est aperçu qu’il était de plus en plus sollicité par son entourage intéressé par ce type de projet mais qui manquait d’expertise et de temps. Et qui craignait parfois de se lancer. Depuis son lancement en 2020, l’entreprise a accompagné plus de 1 000 projets d’investissement.
Mais la question qui se pose est : comment bénéficier de l’aide proposée par Beanstock et quelle est la plus-value apportée ? La première chose à savoir, c’est que Beanstock propose un outil appelé Beanstock pro, qui permet d’estimer un bien à travers le prisme d’un investisseur. Cet outil est relié à la base acquéreurs de l’entreprise, et indique instantanément le nombre d’acquéreurs qui peuvent être intéressés par un bien spécifique en fonction de leur localisation, de leur budget et de leurs spécificités. Cet outil permet également de réaliser des calculs financiers permettant d’informer les clients quant à la rentabilité de leur projet, de leur apporter une expertise nécessaire, et de les aider dans leur décision d’achat en fonction de leur besoin de réaliser un investissement patrimonial ou un investissement à rentabilité immédiate. Beanstock va ainsi travailler en partenariat avec les agences immobilières, afin de les mettre en relation avec des porteurs de projet, de les aider dans l’accompagnement des clients, et de proposer des services afin de fluidifier les projets de travaux et la gestion locative.
Pour voir le replay de cette web conférence, rendez-vous ici !
Quels sont les impacts de la loi Climat et Résilience sur le marché immobilier ?
La loi Climat et Résilience a eu un impact sur le marché immobilier, à commencer par une incitation accrue à rénover les logements considérés comme des passoires thermiques. Thomas Lefebvre, vice-président Data SeLoger – Meilleurs Agents et Caroline Evans de Gantès, directrice générale Aviv France (SeLoger, Meilleurs Agents), décryptent l’importance qu’a pris le DPE (diagnostic de performance énergétique) dans le processus de vente, d’achat, et sur le marché de la location.
17 % des résidences principales sont des passoires thermiques
Actuellement, environ 5 millions de logements, soit 17 % des résidences principales, sont des passoires thermiques et affichent une étiquette énergétique F ou G. Or ces logements ont été visés par la loi Climat et Résilience pour inciter leurs propriétaires à les rénover. La loi veut faire reculer drastiquement le nombre de logements F et G du marché immobilier, et les logements étiquetés E seront également concernés à l’horizon 2034. L’objectif est d’atteindre 80 % du parc des logements français répondant au standard BBC (bâtiment basse consommation), et donc des logements qui seront majoritairement classés B et C. L’effort de rénovation est donc massif pour atteindre ce cap, et le projet est ambitieux. La loi Climat et Résilience a fixé des échéances concrètes pour tendre vers cet objectif.
Thomas Lefebvre et Caroline Evans de Gantès rappellent que cette année 2024, le nouveau mode de calcul sur les petites surfaces en juillet prochain va interagir avec le marché dynamique.
Une baisse des ventes des passoires thermiques en 2023
Pour commencer, Thomas Lefebvre et Caroline Evans de Gantès nous expliquent que l’information autour du DPE s’est nettement améliorée. L’équipe data science a pu l’observer dans la part des annonces dont le DPE est renseigné, puisque 65 % d’entre elles faisaient apparaître cette information en 2021, et depuis, cette part est montée à 85 % des annonces.
On avait également connu une forte hausse de mises en vente des passoires énergétiques depuis l’annonce de la loi. En 2024, on se rend compte que le nombre de logements F et G sur le marché diminue de nouveau, et a baissé de -11,8 %* depuis le 1er janvier 2023. Cela s’explique par trois facteurs principaux :
· D’abord par un certain attentisme des vendeurs qui, face à la multiplication des mesures, ont mis leur projet de vente de côté.
· Ensuite par le fait qu’après l’annonce de la loi, les propriétaires se sont empressés de mettre ces logements en vente, et leur nombre sur le marché a ainsi diminué au fil des mois.
· Enfin, 32 %** des propriétaires ont affirmé avoir réalisé des travaux de rénovation énergétique en 2023, ce qui a permis à 1 bien rénové sur 5 de sortir de l’étiquette F ou G.
Bon à savoir
En 2023, on a relevé 70 000 rénovations globales, et d’ici 2030, il faudrait atteindre 700 000 rénovations, soit 10 fois que ce que l’on atteint actuellement.
Quels sont les impacts de la loi Climat et Résilience sur la demande ?
Le DPE est un facteur influent dans le processus d’achat, puisque 66 % des acheteurs affirment qu’il s’agit d’un critère déterminant dans leur choix. L’équipe data science observe que parmi eux, la moitié écarte les biens avec un mauvais DPE, tandis que l’autre moitié s’en sert comme d’un levier de négociation. On relève même un intérêt accru pour les passoires thermiques, puisque les demandes de contact agence pour les annonces des biens classés G sont 1,5 fois plus nombreuses que pour les biens classés D. Dans un contexte de perte de pouvoir d’achat immobilier, les acheteurs semblent chercher à réaliser de bonnes affaires. Au 1er mars 2024, la marge de négociation moyenne pour un bien G s’élève à 5,9 % contre 3 % pour un A. Un taux de négociation plus agressif, sur un prix de mise en vente déjà inférieur de 14 % par rapport à un bien classé D, soit -458 € en moyenne en moins par m².
Impact DPE : un outil pour accompagner les Français
Face aux impacts de la loi Climat et Résilience et des disparités relevées selon la localisation des biens, Thomas Lefebvre et Caroline Evans de Gantès ont présenté le nouvel outil mis en place par SeLoger, permettant d’informer et d’accompagner les Français.
Impact DPE permet d’obtenir des informations précieuses. Il a vocation à apporter de la transparence sur le marché immobilier, puisque l’on va y retrouver l’ensemble des statistiques et datas partout en France. Il suffit de renseigner la ville et le site nous indique alors une dizaine d’indicateurs comme la décote en €/m² d’une passoire thermique, les délais de vente en fonction du groupe énergétique, et la part des passoires thermiques sur la location. On va retrouver des détails sur les prix, les évolutions de prix par classe énergétique, les taux de négociation par DPE, l’évolution du stock de biens à vendre, l’intérêt des Français par classe énergétique, et les impacts sur le marché de la location.
Quid du marché de la location ?
La loi Climat et Résilience vise à exclure les logements trop énergivores du marché de la location. Or, la bonne nouvelle, c’est que la part des passoires thermiques sur le marché de la location diminue, comme le relève l’équipe data science. En 2021, 13,5 % des biens qui étaient sur le marché locatif étaient classés F et G, et cette part est passée à 10,5 % au 1er trimestre 2024. Cela s’explique par la baisse du nombre de passoires thermiques nouvellement proposées sur le marché de la location. Presque 1 passoire énergétique sur 4 ne rentre plus sur le marché de la location depuis mars 2022, alors que pour les autres types de biens, on observe une diminution mais nettement moins importante.
On pourrait penser que la loi Climat et Résilience a asséché l’offre locative, et pourtant, ce n’est pas le cas. L’équipe data science a évalué le flux global de nouvelles annonces proposées sur le marché de la location, et il est resté assez stable. Mais qu’est-ce qui explique la pénurie de logements en location, si celle-ci ne provient pas de l’offre ? Elle provient de la demande. En effet, Thomas Lefebvre et Caroline Evans de Gantès expliquent que les taux d’intérêt qui ont augmenté ont désolvabilisé une partie des Français qui s’est retrouvée exclue de l’achat immobilier, et ces personnes se sont reportées sur le marché de la location. Enfin, il faut noter qu’à l’inverse des prix à l’achat qui ont diminué, les prix des loyers continuent de monter assez fortement, même pour les passoires thermiques. Depuis août 2022, les loyers ont augmenté de +4,5 % pour ces passoires énergétiques. La première régulation de la loi a donc eu des impacts limités sur la hausse des loyers de ces logements énergivores.
Bon à savoir :
Un tiers des propriétaires bailleurs qui ont vendu leur bien indiquent l’avoir fait à cause de la réglementation sur le DPE.
* Analyse économique de 7M d’annonces de maisons et d’appartements anciens en vente publiées sur le site SeLoger ainsi que de transactions conclues et communiquées par les agences partenaires Meilleurs Agents entre le 1er janvier 2021 et le 1er mars 2024.
** Etude OpinionWay menée auprès de 5 200 Français du 10 au 24 janvier 2024 sur un échantillon représentatif de la population française, avec un focus acheteurs, vendeurs, locataires, propriétaires et propriétaires bailleurs.
Pourquoi choisir de travailler en inter-cabinet ?
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » comme dit le proverbe. Alors pour aller plus loin sans toutefois trop amputer votre vitesse, avez-vous pensé à travailler sur le modèle d’inter-agence ?
Le travail en inter-cabinet, de quoi parle-t-on ?
Inter-agence, inter-cabinet, deux mots pour parler en fait du même principe : collaborer entre plusieurs agences pour le même bien, en vente ou en location.
Au vu de l’actualité du secteur immobilier, ce système se présente comme un bon moyen de booster ses revenus et comporte un bon nombre d’avantages.
Un système qui permet de vendre plus rapidement
Multiplier les cabinets pour un bien, c’est aussi multiplier le portefeuille client. Aussi, l’inter-cabinet permet d’avoir accès à une base qualifiée plus large. Plus vous avez de potentiels clients intéressés, plus vous avez de chance de clore rapidement votre vente. Si votre calcul est bon, le nombre de ventes réussies peut vous faire rentrer dans vos frais, même en dépit du pourcentage reversé aux agences avec lesquelles vous collaborez.
Ce type d’accord n’est pas forcément bilatéral ! Les agences avec qui vous faites affaire peuvent simplement apporter les biens ou les clients, à moins que vous ne choisissiez ce rôle pour vous-même.
De quoi mettre davantage de biens dans votre escarcelle
Au-delà de pouvoir vous aider à conclure vos ventes plus rapidement, le système d’inter-cabinet vous offre la possibilité de multiplier le nombre de mandats à votre disposition.
Une belle occasion d’offrir un plus large panel de choix à votre clientèle et donc d’obtenir un meilleur taux de vente/location, mais aussi un bon taux de satisfaction générale.
Avec un nombre de biens proposés plus important, vos clients auront mathématiquement davantage de chances de trouver chaussure à leur pied.
Travailler en inter-cabinet pour gagner en compétence ?
L’inter-agence est une bonne opportunité de vous diversifier progressivement, tout en conservant un “filet de sécurité”. En apprenant à faire rentrer différents types de biens dans votre catalogue, vous pouvez en apprendre les rouages sans être totalement livré à vous-même.
Et s’il s’avère que le nouveau secteur dans lequel vous avez choisi de travailler en inter-cabinet ne correspond pas à votre arc de compétence ou à celui que vous voudriez développer, libre à vous d’y renoncer en toute connaissance de cause.
Moins de pression de la concurrence, mais plus d’entraide !
Dans un milieu qui peut se montrer redoutablement concurrentiel, travailler en inter-agence met l’accent sur un autre système : celui de l’entraide et de la collaboration !
En vous liant à des agences avec qui vous partagez vos points forts ou au contraire des agences complémentaires, vous faites croître votre réseau tout en restant dans une entente cordiale. De quoi faire gagner tout le monde !
Il est évidemment plus que recommandé d’avoir un contrat assez strict dans le cas d’un travail en inter-cabinets. N’hésitez pas, pour cela, à vous faire accompagner par un avocat spécialisé.
Chaque aspect du métier, des droits de visite à la possibilité d’effectuer de la publicité… Tout doit être passé en revue afin de s’assurer d’un accord sur les façons de procéder.
Une couverture géographique plus large
Eh oui ! Les accords inter-agence peuvent vous permettre de balayer un secteur que vous n’auriez peut-être pas pu atteindre par vos propres moyens.
Une fois la relation de confiance acquise, pourquoi ne pas déléguer les visites sur un secteur un peu éloigné du vôtre, mais proche de celui de l’agence avec laquelle vous travaillez ?
Si ces services sont bilatéraux, cela pourrait vous permettre de faire grandir votre agence en un rien de temps et de gagner sur vos frais kilométriques.
Nos conseils pour organiser des visites immobilières réussies
Organiser des visites immobilières réussies est essentiel pour vendre ou louer un bien immobilier dans les meilleures conditions. Cela requiert une préparation minutieuse, une présentation impeccable du bien, et une communication efficace avec les potentiels acheteurs ou locataires. Prenez connaissance de conseils pratiques pour maximiser vos chances de succès lors de ces visites.
Un bien immobilier impeccable
Avant toute visite, assurez-vous auprès du vendeur ou du propriétaire bailleur si nécessaire, que le logement est en parfait état de propreté et de rangement. Il est important de communiquer aux occupants du logement la nécessité d’effectuer un nettoyage approfondi et un rangement efficace avant chaque visite. Il s’agit de l’une des conditions sine qua non pour que les visiteurs parviennent à s’y projeter et s’y sentent bien, pour éventuellement envisager de s’y installer.
Cela inclut idéalement le nettoyage complet du logement, la réparation d’éventuels défauts visibles le rangement des espaces désordonnés et la dépersonnalisation des lieux au maximum. Une propriété propre et bien entretenue donnera une meilleure impression aux acheteurs potentiels et augmentera les chances de la vendre ou de la louer. Communiquez en amont avec le vendeur ou le propriétaire bailleur, dès la signature du mandat, pour qu’il coopère dans ce sens et qu’il sache qu’il devra remplir cette mission avant chaque visite pour que ces dernières aboutissent.
Planifiez un ordre de visite
Il n’y a pas de règle concernant l’ordre à suivre pour faire visiter un bien immobilier, mais il peut être utile de mettre en place un itinéraire logique. Il est important de donner une impression de fluidité et de simplicité durant la visite du logement, car cela permet de ne pas donner l’impression qu’une maison grande engendre de la confusion, ou qu’une maison petite est trop étriquée.
Commencez donc par l’intérieur ou l’extérieur en explorant chaque partie une à une, et lorsque vous êtes à l’intérieur du logement, commencez en priorité par les pièces principales, comme la cuisine, le séjour, la salle à manger. Poursuivez par les chambres et la salle de bain avant de revenir à la pièce principale afin de laisser la meilleure image possible avant le départ des visiteurs. Vous pouvez aussi terminer par les annexes comme les garages et sous-sols afin de démontrer le potentiel du logement, en termes d’espace supplémentaire et d’opportunités de rangement.
Mettez en valeur les points forts du logement
Chaque propriété arbore ses points fort singuliers, qu’il s’agisse par exemple d’une vue panoramique, d’une architecture remarquable, d’un aménagement paysager particulier, d’un agencement idéal, d’un terrain piscinable, ou encore d’une implantation dans un secteur idéal, etc. Mettez en valeur ces caractéristiques lors de la visite en attirant l’attention des acheteurs potentiels sur ces éléments tout au long de l’entrevue.
Adoptez une communication efficace
La communication est très importante pour des visites réussies. Commencez par vous montrer réactif aux demandes de renseignements et aux prises de rendez-vous. Une réponse rapide montre votre sérieux et maintient l’intérêt des potentiels acheteurs.
Organisez les visites de manière efficace, en proposant plusieurs créneaux horaires.
N’oubliez pas d’être parfaitement informé(e) sur le bien afin d’être capable de répondre à toutes les questions que les visiteurs pourraient avoir au sujet du logement. Renseignez-vous en amont sur tous les aspects de ce dernier, y compris son historique de construction, ses équipements, les services et commodités présents dans le quartier, les aspects liés à la copropriété le cas échéant, etc. Être bien informé va renforcer la confiance de vos clients en votre professionnalisme et en votre expertise.
Enfin, montrez-vous chaleureux et disponible pour répondre à toutes les questions car une bonne interaction avec les visiteurs peut faire la différence. Soyez ouvert et transparent concernant les aspects du bien immobilier, tout en mettant en avant ses qualités et son potentiel.
N’oubliez pas le suivi post-visite
Outre le moment de la visite, il est judicieux de demander un retour à l’issue de celle-ci. Après la visite, n’hésitez pas à demander leur avis et leur impression aux visiteurs, que ce soit à l’égard du bien immobilier qu’ils ont visité, mais également leur impression à votre égard. Cela vous permettra d’ajuster éventuellement votre stratégie si nécessaire et de répondre à d’éventuelles objections.
Restez également en contact si un visiteur a montré un intérêt particulier, en envoyant par exemple des informations complémentaires ou en le relançant poliment après quelques jours sans nouvelles. Soyez pro-actif en proposant éventuellement une contre-visite si vous sentez que le prospect n’a pas été insensible au bien.
Quelle stratégie adopter pour réussir en 2024 ?
Le marché immobilier actuel affiche des marqueurs particuliers, qui tranchent avec les dernières années. Avec plus de vendeurs et moins d’acquéreurs solvables du fait des conditions d’octroi de prêt et des prix élevés, il est nécessaire d’ajuster sa stratégie de mandat et de s’astreindre à des règles d’accompagnement des clients vendeurs rigoureuses.
Le contexte : 2023 a été une année des records
En 2023 a été une année de tous les records, à différents niveaux et sur différents paramètres :
- Il s’agissait de la première fois depuis plusieurs années que l’on relevait une baisse des prix, qui s’est hissée à -1,5 %.
- On a également relevé une baisse record de la production de crédits, de -50 %.
- Le nombre de transactions a considérablement chuté, puisqu’il s’est hissé à 890 000 soit -20 % sur un an.
- Et il s’agissait également de la première fois que les taux d’intérêt bondissaient aussi vite, se hissant à 4,3 % en moyenne sur 20 ans.
Les taux se stabilisent et vont peut-être encore baisser, et les prix ont également commencé à diminuer un peu partout sur le territoire, ce qui remet un peu en route les affaires immobilières. Parmi les signaux négatifs, on relève que des taux ne devraient pas baisser d’ici l’été, et des prix vont demeurer encore élevés. On estime que le nombre de transactions sera de seulement 800 000, et la baisse des prix devrait s’accélérer pour les vendeurs, de l’ordre de -3 à 4 %. Enfin, la tension sur le marché locatif va rester forte.
Mais des signaux d’espoir s’annoncent également, comme la levée des contraintes sur l’octroi de crédits, les taux qui pourraient baisser légèrement après l’été et les acheteurs qui vont regagner du pouvoir d’achat avec les baisses de prix cumulées.
Comment conserver un état d’esprit combatif dans le contexte actuel ?
Bien que les signaux ne s’avèrent pas tous au beau fixe actuellement, dans un environnement bousculé par des taux élevés et des prix qui baissent lentement, il est important de conserver un état d’esprit combatif, et de s’adapter au maximum en réévaluant sa stratégie et sa communication plutôt qu’en attendant que le vent tourne. Il est nécessaire de garder une vision claire de son activité, de savoir où l’on veut aller, et de prendre des décisions sans se laisser influencer par les facteurs externes.
Pour commencer, il faut définir un « pourquoi » fort, le « big why », c’est-à-dire pourquoi on se lève le matin et pourquoi on reste motivé à poursuivre son activité. Ça peut être pour transmettre, pour impacter la vie des personnes qui nous entourent, personnellement et/ou professionnellement, etc.
De plus, il est important de garder en tête qu’il y a des éléments que l’on peut contrôler et d’autres non. Or, le cercle de préoccupation doit se constituer d’éléments contrôlables, et jamais d’éléments extérieurs incontrôlables. Identifiez enfin votre zone de contrôle business pour conserver une vision :
- Qu’est-ce qui va bien ? Amplifiez les éléments qui fonctionnent.
- Quelle est la nature du problème rencontré ? Ne vous acharnez pas et changez de stratégie.
- Qu’est-ce qui est confus ? Il est alors nécessaire de clarifier la situation pour conserver une vision nette.
- Qu’est-ce qui manque ? Identifiez les politiques, éléments et stratégies qui manqueraient pour améliorer vos résultats.
Il est à noter que le métier d’agent immobilier est plus que jamais incontournable, car actuellement, vendeurs et acheteurs ont besoin d’aide dans leur cheminement :
- Le vendeur a besoin d’atterrir sur un prix ajusté avec la capacité d’achat de l’acheteur.
- L’acheteur, plus rare, avec une capacité d’emprunt réduite et de nouvelles attentes, monte en exigence sur la maison idéale, la négociation du prix et le DPE.
Les étapes du parcours vendeur
Le parcours vendeur est se compose de grandes étapes incontournables, et l’agent immobilier devient alors indispensable pour l’accompagnement de ses clients :
- Je décide de vendre : il s’agit de la prise de décision qui fait suite à un évènement, un projet.
- J’affine mon projet : le vendeur commence son étude, notamment sur internet. Il se renseigne au sujet des prix dans son secteur, etc.
- J’interagis avec un professionnel : le vendeur fait la démarche d’aller solliciter un professionnel ou est sollicité par lui au bon moment.
- Je réalise la transaction : le vendeur signe le mandat et se dirige vers la transaction.
Il est nécessaire de favoriser le lead vendeur, et donc d’acquérir un prospect. Pour ce faire, il faut notamment créer un lien de confiance avec les vendeurs qui ne sont pas encore convaincus, en leur apportant des informations et un suivi. Les enjeux de ce parcours sont ainsi le mode de commercialisation (mandat simple, exclusif ou semi-exclusif) et le prix de diffusion. Il s’agit des deux aspects sur lesquels il faut miser en priorité :
- Développer la stratégie de mandat exclusif, car on devient l’interlocuteur unique, ce qui favorise la confiance. Cela facilite également les visites et la maîtrise du process de vente et des informations diffusées, et cela permet de protéger le prix fixé. Il faut donc adopter une posture professionnelle et apprendre à dire « non » et ne pas hésiter à refuser les mandats simples.
- Justifier le prix de vente fixé. Il semble que 65 % des vendeurs souhaitent que les professionnels justifient leur estimation. Il faut donc faire comprendre aux vendeurs la différence entre le prix idéalisé et la valeur réelle de leur bien, notamment en appuyant le fait que les annonces qu’ils voient concernent, par définition, des biens pas encore vendus, et donc probablement fixés à des prix trop élevés.
Notez que certains outils comme Inventory permettent de convaincre les vendeurs et d’étayer une estimation.
Repenser sa stratégie de mandat
Aujourd’hui, il faut se dire que l’on a des stocks, et si ces stocks ne sortent pas, ils nous coûtent de l’argent. Il est donc indispensable de bien connaître son profil de clients et adapter sa stratégie. Pour ce faire, il faut cerner la motivation principale du vendeur, car cela permet d’utiliser les mots adéquats et une communication adaptée à son profil. Il faut comprendre son style de personnalité et de s’adapter à lui.
De plus, il est nécessaire de travailler son portefeuille client en le classifiant de la façon suivante :
- Les dossiers chauds incarnent une nécessité urgente de vendre, et ces clients sont généralement ouverts à la négociation pour atteindre un niveau de prix réaliste. Ils sont actifs dans le processus. Il s’agit d’adopter une approche proactive et rapide ainsi qu’une négociation agile.
- Les dossiers tièdes représentent les clients intéressés mais sans urgence immédiate. Ils ont des attentes précises sur le prix mais peuvent s’ouvrir à la négociation. Il s’agit d’entretenir une communication régulière et de faire de l’éducation sur le marché, avec de la patience et un suivi périodique.
- Les dossiers froids n’impliquent pas de nécessité immédiate de vendre voire affichent un manque d’engagement dans le processus de vente. Ces clients se montrent souvent intransigeants sur le prix qui est parfois irréaliste par rapport au marché. Il s’agit d’entreprendre un suivi à long terme, de prodiguer des conseils occasionnels, de maintenir une relation pour être prêt en cas de changement de leur situation.
Idem pour le portefeuille de biens qui doit être classifié pour adapter sa stratégie. Les biens bas de gamme tout comme les biens exceptionnels, sont ainsi peu impactés par la tension entre offre et la demande, à l’inverse des biens standards qui sont les plus impactés par les fluctuations du marché et la tension entre l’offre et la demande.
Enfin, pensez à maîtriser le suivi vendeur, en restant transparent, en envoyant des emails de suivi et en passant des appels, en adoptant une attitude positive, en prenant des rendez-vous physiques, en rédigeant des rapports réguliers et exhaustifs et en faisant preuve de réactivité et de productivité.
Le replay de la webconférence SeLoger « Repenser et agir sur son stock de mandat : nos conseils pour réussir 2024 » est ici !
Soyez vu et entendu : avec SeLoger, boostez votre présence en ligne
Avec plus de 30 ans d’existence, SeLoger est le site n°1 du secteur immobilier en France. Le plus ? Nos équipes mettent en place différentes actions pour vous écouter, vous coacher, vous accompagner. On vous en dit plus juste après.
Sur SeLoger, vous êtes vu
Publier vos annonces sur SeLoger, c’est mettre vos compétences, votre expérience et votre agence en avant, face à des millions de visiteurs mensuels. En 2023, ce ne sont pas moins de 6 millions de Français qui ont consulté SeLoger pour trouver un bien à acheter ou à louer… Et sûrement l’un de ceux représentés dans votre agence !
De plus, SeLoger est l’un des sites incontournables pour les Français. Tellement incontournable qu’ils n’ont d’yeux que pour lui. Car oui, pour 40% des Français, lorsqu’ils font une recherche immobilière sur SeLoger, ils ne la font que sur SeLoger, et oublient totalement l’existence des autres sites.
En utilisant SeLoger, vous donnez la chance à vos différentes annonces d’être encore plus vues que sur les autres sites du secteur immobilier.
Ce n’est pas parce que nous avons plus de 30 ans d’existence que nos équipes n’œuvrent pas sans cesse pour innover toujours plus : nos équipes marketing et produit se réinventent pour vous permettre de toujours atteindre vos objectifs. Résultat ? Nous constatons une augmentation de l’audience SeLoger de 10 %.
Et pour ce qui est de vos annonces ? Chez SeLoger, nos experts produit ont multiplié jusqu’à 19 fois la visibilité de vos annonces avec Boost Extend+.
Enfin, sur SeLoger, nous comptons une prise de contact entre un acheteur, un locataire et un agent immobilier… toutes les secondes.
Chez SeLoger, vous êtes informé et boosté
Parce que nous savons que le site SeLoger ne serait pas ce qu’il est sans vous, votre expertise et les biens que vous proposez, nous tenons à vous accompagner de A à Z.
Nos équipes vous proposent de vous aider à améliorer votre présence en ligne, parce que nous savons qu’aujourd’hui, vos clients ont un choix vertigineux parmi toutes les annonces… Et être visible n’est plus une option.
Que ce soit à travers la mise à disposition de données sur votre marché chaque trimestre via le partage du Livret Data, à travers l’option Boost Extend+ qui vous permet de voir vos annonces être encore plus exposées, ou encore à travers la mise à disposition de formations gratuites et accessibles à tous, nos équipes vous proposent plusieurs manières de devenir LE professionnel de l’immobilier à suivre.
Plus que jamais, SeLoger est à vos côtés
Et si nous avançions ensemble ? Nos équipes sont prêtes à vous épauler au quotidien pour vous donner la possibilité de vivre de votre passion, dans une quête de visibilité, de qualité et d’amélioration continue.
Souriez, vous êtes sur et avec SeLoger.
L’importance des vidéos dans le marketing immobilier
Difficile de passer à côté du succès fulgurant de la vidéo sur Internet ! En tant que professionnel de l’immobilier, vous pouvez aussi tirer votre épingle du jeu en vous emparant vous aussi de ce format qui permet à vos clients de se projeter.
La vidéo sous toutes ses formes
Si le terme “vidéo” peut sembler assez large au premier abord, rassurez-vous : il l’est.
L’utilisation de la vidéo dans le marketing immobilier est protéiforme, et chacune des ces formes peut servir à développer votre entreprise, fidéliser la clientèle ou booster vos ventes et votre visibilité.
Et pour cause, on la retrouve partout et les réseaux sociaux font de plus en plus la part belle à ce format : TikTok, Youtube, mais aussi Instagram, Facebook et X (anciennement Twitter) mettent en avant les vidéos courtes et instructives.
Enfin, si vous pensiez qu’une image vaut mille mots… C’est en fait bien plus ! D’après une étude de la Forrester Research, une minute de vidéo équivaut en fait à 1,8 millions de mots.
Les atouts de la vidéo dans le marketing
Comme nous l’avons vu, les vidéos sont un indispensable dans le marketing immobilier pour toucher une large cible et faire passer plus facilement votre message.
Mais c’est aussi un véritable atout de storytelling, très utile pour renforcer votre image en tant qu’entreprise ou que professionnel.
En mettant en scène vos exclusivités, vos agents, ou la vie de votre agence, vous pourrez créer une proximité entre vous et vos prospects.
Cette relation dite “parasociale” est utile pour accélérer vos ventes tout en générant un sentiment de familiarité pour votre audience.
N’oubliez pas que les humains aiment avoir à faire à des humains, encore plus aujourd’hui, à l’ère où l’Intelligence Artificielle est sur toutes les lèvres… N’hésitez pas à vous montrer !
Utiliser la vidéo pour créer de la projection
Pour de futurs acheteurs, il n’est pas toujours simple de savoir comment se projeter dans une pièce ou dans un bien, particulièrement si celui-ci est en construction ou en réfection.
C’est aussi là que la vidéo peut vous rendre service !
De plus en plus de professionnels de l’immobilier utilisent les visualisations 3D, les visites virtuelles ou encore les casques VR pour aider les futurs acheteurs à découvrir tout le potentiel des lieux.
Faire visiter les maisons depuis votre site présente un réel intérêt aussi bien concret que ludique : en proposant ce service, vous aurez plus de chance de retenir les curieux sur votre site.
Les vidéos extraites de ces visites virtuelles peuvent d’ailleurs être déclinées en formats courts sur les différents réseaux sociaux.
Les vidéos de témoignage et des alentours
Pour prouver à vos futurs clients que vous êtes digne de confiance, disposer d’interviews filmées d’anciens clients satisfaits et heureux de leur acquisition sont de solides arguments marketing.
Cela indique également que vous nouez de réelles relations avec les personnes que vous conseillez, et accentue la sympathie vouée à votre entreprise. En marketing, on appelle cela de la « preuve sociale » : ce n’est pas vous qui vantez vos mérites, mais les autres !
Pensez aussi à des vidéos des quartiers où sont la majorité de vos biens, correctement filmées et attrayantes (aux couleurs et à la musique apaisantes par exemple). Ainsi, vous vendez un lieu de vie et non pas une maison. Ce type de contenu peut être très rassurant pour les familles par exemple, qui pourront se faire une première idée du quartier visé.
Proposer de la gestion locative : les « pour » et les « contre »
Parfaitement complémentaire du service transaction, la gestion locative est une activité à part entière qui permet de se diversifier et de mieux tirer son épingle du jeu grâce à une attractivité constante et à de multiples avantages pour votre agence. En cette période marquée par un net ralentissement du marché côté transaction, la gestion locative offre un levier notable pour augmenter son chiffre d’affaires, consolider son positionnement sur le marché et fidéliser sa clientèle. De quoi s’agit-il ? Quels bénéfices ? Quid des contraintes liées à cette activité ?
Un contexte peu favorable aux transactions immobilières
L’euphorie des années 2021-2022 et désormais un souvenir lointain. À bout de souffle, le marché immobilier paie les pots cassés de l’augmentation brutale des taux d’emprunt, tandis que le volume des transactions et le prix de la pierre poursuivent leur décrue un peu partout sur le territoire. Si le contexte actuel redonne la main aux acheteurs, les vendeurs ne sont pas encore tout à fait prêts à accepter de baisser la note, d’où une situation grippée, peu favorable à la transaction.
Dans un tel contexte, les initiatives pour se différencier de la concurrence et s’acheminer vers de nouvelles voies de croissance sont plus que jamais de mise. Parmi elles, la gestion locative : en plus d’offrir des revenus réguliers et une rentabilité immédiate, cette activité est aussi gage de lendemains sereins car moins tributaire des fluctuations du marché par rapport aux activités d’achat/vente.
La gestion locative, c’est quoi exactement ?
Regroupant l’ensemble des activités liées à la location d’un bien, la gestion locative ou administration de bien consiste à la prise en charge et à l’exécution de ces tâches pour le compte de propriétaires-bailleurs. Et ce, quel que soit le type de bien ou de « lot » – maison, appartement, local commercial, parking… – son usage et la nature du contrat bail. Recherche de locataire, étude des dossiers, rédaction des annonces, du bail d’habitation, état des lieux, collecte des loyers, gestion des impayés… Les actions à mener par le gestionnaire locatif sont nombreuses et définies lors de la signature du mandat de gestion – délégué ou semi-délégué –, selon que le bailleur confie tout ou partie de ces missions à son prestataire. À noter que ce type de mandat est encadré par la loi Hoguet, qui fixe les règles et décrit les activités qui entourent la gestion locative.
Les avantages de développer une activité de gestion locative
Quand on sait que la France compte environ 7,5 millions de logements occupés par des locataire et que moins de la moitié des bailleurs font appel à un professionnel de l’immobilier pour en assurer la gestion, se lancer dans l’administration de biens offre de belles perspectives et ouvre la voie à de multiples avantages :
- Booster son chiffre d’affaires. En diversifiant ses activités au profit de la gestion locative, les professionnels du secteur peuvent rapidement en tirer parti, en bénéficiant de revenus mensuels réguliers via les honoraires de gestion. Un « matelas » de sécurité offrant une base financière solide et des indicateurs de performance stables, face aux fluctuations du marché et à leurs impacts délétères sur le volume des transactions.
- Une activité peu concurrentielle qui permet de se différencier. À l’heure actuelle, seul un petit tiers des agences immobilières présentes sur le territoires pratique la gestion locative. Développer ce service permet donc tout à la fois de répondre à des besoins constants, d’enrichir et diversifier son portefeuille immobilier, d’asseoir son positionnement local, de renforcer son expertise et sa notoriété dans une activité fortement réglementée et, donc, de se démarquer habilement de ses concurrents.
- Des mandats récurrents et « longue durée » pour anticiper sur l’avenir. La majorité des contrats locatifs s’inscrivent dans la durée et assurent donc un flux d’activité permanent, ce qui permet d’anticiper plus sereinement l’avenir, de mettre en place des stratégies de croissance sécurisées, par exemple en augmentant ses effectifs et son domaine d’expertise pour assurer la gestion de portefeuilles d’activité spécifiques (locaux commerciaux, locations saisonnières…).
- Un levier de fidélisation client efficace. En construisant des liens de confiance sur la durée avec vos clients bailleurs via un service qualitatif et engagé, il arrive fréquemment que ces derniers fassent appel à vos services en première intention pour tout projet immobilier. De même, les investisseurs qui vous sollicitent pour l’achat d’un bien seront davantage enclins à vous en confier la gestion locative. Les contacts sont ainsi multipliés, générant de belles synergies et des verticales de business fructueuses.
Contraintes et points de vigilance avant de se lancer
Nous l’avons vu, les avantages de développer une activité de gestion locative sont nombreux et alléchants. Pour autant, il ne faut pas perdre de vue les difficultés liées au lancement de ce service et les quelques inconvénients :
- Pour démarrer, il est essentiel de bien préparer le terrain en réalisant une étude de marché permettant de cerner la demande et les besoins sur votre secteur, ainsi que la concurrence in situ.
- Comme toute nouvelle activité à mettre en place, cela requiert du temps et un investissement matériel et humain important, qu’il convient de budgéter et d’anticiper pour limiter la prise de risque au niveau financier.
- S’agissant d’une activité très encadrée (lois Hoguet, Alur et Élan), son lancement, en plus de nécessiter une « Carte G » à jour, implique nombre de démarches préalables pour se conformer aux contraintes réglementaires – nombreuses et en perpétuelle évolution – et prendre les précautions nécessaires afin de sécuriser au maximum son activité.
- En plus d’être exigeante, la gestion locative n’est pas exempte de risques juridiques allant du simple conflit aux litiges avec les locataires, en passant par les résolutions de problèmes.
Les bonnes options pour booster sa rentabilité
On le voit bien, développer un service de gestion locative ne s’improvise pas et demande du temps, de la patience, également un fort investissement personnel et matériel pour devenir rapidement rentable. Pour se faciliter la tâche, il est vivement recommandé de se doter d’outils spécialisés permettant à la fois d’automatiser et de fiabiliser les processus ; de gagner en efficacité grâce au suivi à distance, mais aussi de proposer des interfaces de suivi à ses clients, pour plus de confort et de performance.
Les clés pour booster votre e-réputation
Aujourd’hui plus que jamais, la confiance, la transparence et la qualité de la relation sont au cœur du métier des agents immobiliers. À l’ère du tout numérique et face à une concurrence de plus en plus rude, une e-réputation solide et positive engendre un impact significatif sur ses activités, en attirant de nouveaux clients, en créant des liens puissants avec son audience et d’éventuels prospects, mais aussi en apportant une véritable caution à son image de marque.
E-réputation, pour le pire et pour le meilleur
E-réputation, notoriété numérique, bouche à oreille en ligne … Autant de termes pour désigner l’image de marque d’une entreprise sur Internet. La digitalisation des métiers de l’immobilier offre d’incroyables opportunités pour optimiser son image et booster les activités de son agence. Une exposition positive, qui inspire confiance et professionnalisme, aura une influence bénéfique sur les prospects potentiels et autres porteurs de projets, qui viendront spontanément à vous pour vous confier leur projet. A contrario, une mauvaise réputation en ligne peut être synonyme de coup dur porté à l’image de votre enseigne, à vos activités, votre chiffre d’affaires et vos possibilités de croissance. Comme l’a si bien résumé le milliardaire et homme d’affaires américain Warren Buffet :
« Il faut 20 ans pour construire une réputation et 5 minutes pour la détruire. Si vous gardez ça à l’esprit, vous vous comporterez différemment. ».
Les bénéfices d’une notoriété solide
Vous l’aurez compris, maîtriser son image de marque sur la toile et, surtout, sur les réseaux sociaux, est gage de fiabilité et représente un enjeu stratégique essentiel pour tirer son épingle du jeu dans un marché hautement concurrentiel. Parmi les principaux avantages d’une bonne e-réputation :
- Attirer plus de prospects et fidéliser ses clients.
- Construire une relation de confiance avec ses cibles, préalable essentiel pour des projets de vie sur le long terme.
- Gagner plus de leads immobiliers qualifiés grâce à la définition d’une audience cible.
- Booster son business en convertissant les leads en mandats.
Le référencement local, fer de lance de l’immobilier
Dans la profession immobilière plus que tout autre, le référencement local est un incontournable absolu. Et même si votre enseigne rayonne sur tout le territoire, les prises de mandats et les transactions se feront toujours en local. De l’importance de soigner sa notoriété là où ça se passe : une ville, un quartier, un arrondissement… À ce titre, vous disposez de deux mastodontes du web imparables pour votre notoriété locale :
- Google My Business ou « fiche établissement Google » qui, comme son nom l’indique, vous permet de créer une fiche de renseignements sur le moteur de recherche de référence. Un outil gratuit et précieux pour ancrer votre référencement local et optimiser votre visibilité auprès des internautes et porteurs de projets en quête de la bonne agence dans le bon secteur pour les accompagner dans leur projet. Un conseil : délivrez un maximum d’informations utiles, ajoutez des photos de qualité et faites régulièrement remonter des avis clients positifs… Plus votre fiche sera complète et actualisée régulièrement, plus les requêtes s’orienteront vers vous et plus l’acquisition de leads sera forte. Nota bene : les avis client Google sont à surveiller comme le lait sur le feu étant donné leur forte influence !
- Les réseaux sociaux – LinkedIn, Facebook, TikTok, Instagram, YouTube… –, un levier puissant pour votre notoriété et pour vos affaires. À conditions de bien « construire » votre présence en ligne, d’adopter les bonnes stratégies et, surtout, de bien cibler votre audience pour créer une communauté de followers pile-poil dans votre cible. Sans oublier qu’il s’agit de leads potentiels qui peuvent se faire le relai de vos publications en local. En plus d’apporter un soin particulier aux contenus publiés, à la variété des formats et à la régularité de vos publications, les réseaux sociaux sont aussi un terreau fertile pour asseoir votre expertise et développer votre marque personnelle ou « personal branding », un atout de taille pour la e-réputation.
Optimisez votre écosystème digital sur tous les fronts
Même si les réseaux sociaux sont la voie royale pour votre e-réputation, le check-up de votre présence en ligne doit se faire sur tous les fronts, soit sur toutes les autres sources de votre e-réputation : site web de l’agence, blogs immobiliers, forums et moteurs de recherche dont fiches Google, fiches « locales » de votre agence sur les annuaires des portails immobiliers en ligne comme SeLoger, Logic-Immo, Meilleurs Agents ou encore la presse quotidienne régionale…
Tout un écosystème qu’il est indispensable de maîtriser et d’entretenir au quotidien pour ne (surtout) rien laisser au hasard. À commencer par réaliser une sorte d’audit ou de veille de l’ensemble de ces supports en ligne pour repérer les différents aspects – graphisme et identité visuelle, qualité des photos, du contenu… –, qui méritent d’être actualisés et optimisés pour une image de marque cohérente, attractive et engageante auprès de son audience et pour capter de nouveaux leads. Au-delà de l’identité de la marque et des aspects « vitrine », il conviendra de :
- Effectuer des mises à jour régulières. L’algorithme de Google détecte et privilégie les pages les plus récentes pour les mettre en avant, ce qui vous permettra de gagner en visibilité sur la durée.
- Créer du contenu percutant, distinctif et pertinent, avec du référencement naturel (SEO) grâce à des mots clés en lien avec votre activité.
- Mettre en avant vos plus beaux succès, votre expertise, vos équipes, vos performances, tout en veillant à valoriser les annonces les plus attrayantes (biens de qualité, belles photos, descriptif pertinent).
- Optimiser la navigation de votre site et dotez-vous d’outils très prisés des internautes dans leur quête immobilière, comme la géolocalisation, les visites virtuelles, les outils de simulation financière, les chat, chatbot et autres messageries instantanées et tout ce qui vous permettra de soigner la relation et d’améliorer sensiblement l’expérience client.
Gestion des avis client et « presence management »
Quand on sait qu’à l’heure actuelle plus de 90% des internautes consultent les commentaires et avis relatifs à un service ou une marque pour se décider et franchir le pas, surveiller et gérer efficacement les avis client vous concernant est primordial.
Règle n° 1 : prendre connaissance des différents avis et y répondre systématiquement, votre présence en ligne n’est pas une vitrine figée, mais bien une invitation à l’échange et au partage.
- Dans le cas d’avis négatifs, il convient de rester courtois et empathique et, selon les cas, de proposer une solution, donner des explications factuelles permettant de remettre les choses dans leur contexte, réaffirmer votre expertise face à des allégations « décousues ». Bref, retourner les choses à votre avantage en toute élégance et magnanimité.
- Dans le cas d’avis positifs, toujours se montrer proche, connivent, en n’hésitant pas à exprimer sa gratitude et à valoriser le commentaire de l’internaute. Autant d’occasions de renforcer le lien et de créer une relation de confiance.
Au besoin, pour « réparer » ou booster votre notoriété, il peut être recommandé de mettre en place des opérations de collecte d’avis clients, sachant que les plateformes immobilières proposent des outils permettant d’automatiser ce processus. Sans oublier de partager sur vos différents supports les avis positifs pour valoriser votre agence et vos clients !